mardi 11 mai 2010

Celui où y'avait Lorànt Deutsch



L'Américain, un film de Patrick Timsit de 2003.
J'ai cru à maintes reprises que le film datait d'avant le 11 septembre 2001, voir même avant le milieu des années 90. Déjà, Lorànt Deutsch a toujours un visage d'adolescent qui découvre l'age adulte. Pourtant, son personnage a 28 ans. Plus tard, dans le film, on peut voir des boites de hamburgers Mc Donalds en polystyrène. Et surtout, cette histoire, cette narration, ces personnages...Incroyable.
L'histoire, parlons-en. Malgré une base assez simple au départ (un petit français de Sarcelles qui veut devenir Américain) et laissant des possibilités ouvertes sur des gags intéressants, on se retrouve vite dans une bizarre complexification des personnages (le type habite devant chez sa femme qui vient de se séparer et de prendre la garde de leur gosse de 6 ans) et l'apparition des personnages secondaires importants (pouf je Thierry Lhermitte et je joue un avocat riche) qui donnent l'impression d'être de pâles copies de personnages vus déjà mille fois dans d'autres comédies françaises.
Donc le type, Francis, veut devenir américain. C'est son rêve ultime. Après le refus d'obtention de la carte d' identité américaine et la rencontre avec un riche avocat, il se retrouve confronté à une réalité qu'il refuse d'accepter : sa femme l'a quitté pour un autre homme. Un américain qui plus est ! Après avoir harcelé l'avocat pour l'aider à virer le nouvel amant de sa femme (amant, car madame est toujours mariée, elle attend le divorce), il finit par recevoir l'aide de Thierry Lhermitte qui va, grâce à tout son pognon, changer sa maison en maison américaine, des meubles clichés aux hamburgers... Et monter la communauté du lotissement en communauté pro-américaine, en créant une équipe de football américain contre des billets. Evidemment, les gens adhèrent et la communauté déclare son indépendance à l'Amérique. La maison de Francis est repeinte d'insultes anti-américaines, on a essayé de la brûler, catastrophe. La communauté se renforce socialement, de par cette agression, tel un attentat contre les USA, et ainsi s'enferme de grillages, un lotissement américain dans un lotissement français.Là débarque Patrick Timsit, dans le rôle d'un entrepreneur en produits pharmaceutiques en vente sur internet, et propose de vendre des tests de grossesses modifiés qui permettent de savoir si vous êtes américain ou non. Le film part dix bonnes minutes sur cette idée et puis plus rien. L'avocat décide d'aller aux USA parler à des représentants du gouvernement qui l'envoie balader. Retour en France, l'ambassade américaine accepte d'envoyer un émissaire qui trouve tout ce spéctacle pro-américain lamentable et refuse encore d'accepter cette communauté comme un nouvel état des Etats Unis d'Amérique. L'ambassade accepte malgré tout (sous forme d'une petite magouille) de faire jouer son équipe contre celle des américains de la banlieue parisienne. Le match se termine mal puisqu'un des acolytes de Lorànt Deutsch se fait tuer en étant écrasé par tous les vilains joueurs super forts de l'équipe adverse. On le retrouve sous forme de cendres dans un vase en forme de ballon de football américain.
On sent clairement que le réalisateur fait n'importe quoi, du moins qu'il ne maitrise aucunement son histoire. Mais ce n'est pas fini.
La communauté se désagrège petit à petit, l'ex-femme décide de partir vivre avec son mec américain et Francis est malheureux. Thierry Lhermitte découvre alors que le match était truqué et que l'équipe était faites de joueurs professionnels. L'ambassade étant mise en péril, il fait un chantage et obtient la nationalité américaine pour Francis. Ils partent ensemble aux USA, Francis s'allume une cigarette dans l'aéroport, et jète sa cigarette dans une poubelle. Il a apporté son ami mort sur le terrain de foot avec lui, dans son vase en forme de ballon. Au moment de faire vérifier sa carte comme "American Citizen" il double tout le monde et s'arrête à la ligne qui le sépare de la personne devant le vérifier. Il pose le vase, il embrasse le sol, les gens rient, un gamin arrive en courant et tire d'un coup de pied magistral dans le vase-ballon qui s'envole dans un ralenti ridicule et s'éclate contre un grand panneau représentant les Rocheuses, se brisant, laissant tomber les cendres sur la fameuse personne qui devait vérifier notre fameux Francis. Ce pauvre malheureux se retrouve en prison, sa femme se fait chier avec son nouveau chéri, Francis revoit à nouveau son avocat, qui lui dit qu'il n'a que 2 propositions à lui faire : soit faire quatre années de prison suite à une discussion avec l'excellent acteur Mike Marshall (paix à son âme) et sans faire la moindre bêtise sinon c'est la perpétuité, soit renoncer à son identité américaine. Lorànt Deutsch s'énerve et quitte le parloir, en colère. On le retrouve au téléphone, à dos de cheval, qui explique à son avocat qu'il est devenu un vrai américain, un natif, un indien, et alors qu'il se remet bien en selle on découvre qu'il est dans un spéctacle à DisneyLand Paris, que sa femme joue aussi avec lui, une indienne, et il semble heureux. Fin.

Ce film est crédité comme une comédie, cependant je pense plutôt qu'il faut le considérer comme un drame humain, une catastrophe de réalisation et de scénario, une erreur cinématographique, une insulte. J'aimerai en parler plus, mais je suppose que ça tiendrait plus de la psychanalyse qu'autre chose.
Pour conclure j'aimerai juste vous montrer les excellentes notes et critiques qu'à récolter ce film en suivant le lien suivant.

lundi 3 mai 2010

Celui où y'avait Keira NomImprononçable et Henry de Dawson...


Alors, nous allons aborder le sujet du film "Soie".


Je l'ai regardé dans mon grand isolement la semaine dernière et je ne m'en suis toujours pas remise!!!

Ça avait l'air d'être une belle histoire d'amour...
Quelle déception...


L'histoire commence en France dans les années 1800.
Les élevages de vers à soie sont ravagés par une maladie et Hervé (Henry de Dawson), marié depuis peu à Hélène (Keira truc bidule) doit se rendre au Japon en secret (car le commerce dans ce pays est fermé aux étrangers) pour y acheter des œufs sains.
Notons d'ailleurs que le Japon est le pays qui produit la plus belle soie du monde (on s'en fout mais je voulais le préciser...).

Donc, pour atteindre le Japon, Henry traverse toute l'Europe.
Après avoir supporté les tempêtes et tout et tout, il arrive finalement sur l'île interdite, les yeux bandés d'ailleurs.
Il y rencontre le "caïd" local si je puis dire, ainsi que sa compagne.
Henry tombe sous le charme de cette dernière. Ils ne se parlent pas (la barrière de la langue...), ne se voient quasiment pas, enfin, c'est super bizarre.
La transaction se fait au bout de quelques jours et Henry rentre en France tout en pensant toujours à cette femme mystérieuse.


Il y retrouve sa femme et fait fortune grâce aux œufs qu'ils a rapporté.
Le couple achètent une maison. Hélène veut un jardin avec des orchidées (si je me souviens bien).
Tout roule pendant quelques temps, Hélène se rend compte qu'Henry a un peu changé mais bon, elle laisse couler...
Jusqu'au jour où il doit retourner au Japon rechercher des œufs.
Il refait le voyage.
Il revoie la femme. Toujours pareil, ils échangent des regards, pas plus. Avant de rentrer en France avec les œufs, elle lui donne un petit mot en Japonnais (qu'il ne comprend pas bien-sûr).
A son retour, il s'arrange pour le faire traduire (par une femme qui tient un bordel à Lyon d'ailleurs).
Je sais plus trop ce que ça dit, je me rappelle juste que ce sont des mots d'amour. Il est très content mais retourne auprès de sa femme qui se désespère d'avoir un enfant (et qui a son jardin!!).

Le temps passe et il est temps pour Henry de repartir chercher des œufs.
Mais la situation au Japon a changé. Le voyage est très risqué.
Henry le tente quand même, il faut qu'il revoit "la femme".
Sauf que son voyage ne va pas se passer comme prévu.
Quand il arrive, le village a été brûlé.
Henry part à la recherche des habitants et les retrouve mais manque de se faire tuer par le "caïd" (je ne sais trop pourquoi d'ailleurs).

Il rentre en France, sans œufs et triste de n'avoir pu "la" revoir.
Il retrouve Hélène et son quotidien avec elle. Jusqu'au jour où il reçoit une lettre. Une lettre écrit en japonnais. Puis, sa femme tombe malade.
Les jours passent et son état s'aggrave. Puis elle meurt.


Henry retourne à Lyon faire traduire sa lettre. C'est une putain de lettre d'amour. La traductrice lui explique que sa femme est venue la voir quelques temps plus tôt pour qu'elle lui traduise cette lettre en japonais. En fait, la lettre à été écrite par Hélène et non pas par la femme japonaise.

On ne sait pas vraiment pourquoi elle a fait ça.



Résultat, au bout d'une heure et cinquante minutes, Henry est seul, avec un immense jardin rempli d'orchidées (je sais pas pourquoi mais le jardin a une grande place dans le film).

Le pire c'est que l'espèce d'histoire d'amour entre Henry et la japonaise est bizarre. Ils ne se sont jamais échangé un seul mot, se sont vus 2 ou 3 fois à peine.
Quand on voit le film, on comprend pas vraiment pourquoi elle l'obsède autant.

Enfin bref, tout ça pour dire que je ne recommanderai pas ce film. Même à ma pire ennemie!! Imaginez un peu!!


Bonne nuit les amis.
A un de ces jours pour parler d'un bon vieux film fané comme il y en a beaucoup...

lundi 26 avril 2010

Celui où y'avait l'explication


Ça ne t'es jamais arrivé de te dire :

"Wahou, il a l'air trop bien ce film!! Il faut que je le voie"
Pis tu le vois et là, c'est le drame... Une pure horreur...
Tu comprends pas...

Bein nous, ça nous arrive tout le temps!!!


...C'est parti...

Celui où y'avait Pocahontas, Batman et Colin Farrell


Donc, commençons ce blog en beauté en parlant du "Nouveau monde".

J'étais très pressée de le voir. Un film avec Colin Farrell, habituellement, je le savoure. Mais j'étais loin de me douter que... je trouve même pas les mots adéquates pour décrire mon état d'esprit à la fin du film...
Enfin bref, revenons au film en lui-même...

L'histoire se passe y'a longtemps (au XVIIe ). Des navires anglais accostent sur la côte Est de l'Amérique du Nord pour fonder une nouvelle colonie.
Les anglais sont tout contents mais c'est pas le cas des Amérindiens qui les observent de loin.
L'un des Anglais (Colin, alias John Smith), qui d'ailleurs, on ne sait trop pourquoi, doit se faire pendre et en fait ne l'est pas, est envoyé pour "faire la paix" et gratter des vivres aux Amérindiens.
Ces derniers ne sont pas très réceptifs et décident de le tuer lorsque Pocahontas, la fille préférée du Chef des Amérindiens, se met en travers de leur chemin et fait gracier Colin mais à la condition que lui et ses "compatriotes" repartent de là où ils viennent avant le printemps.
Pendant quelques temps, Colin restent vivre avec les Amérindiens et, tombe amoureux de Pocahontas.
Leur idylle s'achève quand le Chef lui demande de rejoindre les siens et de quitter le (magnifique) fort qu'ils ont construit pour rentrer en Angleterre.
Ce qu'il, naturellement, ne fait pas.
Plusieurs anglais sont déjà repartis et la plupart de ceux qu'ils restent sont en train de mourir de faim.
Une rixe éclate entre Colin et le "chef de la colonie" et Colin en prends la tête. Les colons survivent grâce à Pocahontas qui leur apporte de la nourriture en secret.
Quand le Chef découvre que sa fille a aidé l'ennemi, il la chasse et l'envoie vivre avec son oncle qui souhaite la vendre aux colons contre ..... une marmite!! Oui, oui, une marmite!!!
Enfin bref, les colons insiste auprès de Colin pour acheter la princesse et ainsi, éviter que le Chef ne s'en prenne à eux.
Colin refuse et est démit de ses fonctions pour mutinerie (j'aime bien ce mot).
La princesse est belle et bien achetée mais les colons la traitent bien en souvenir de son aide.
Au printemps, les navires reviennent avec des vivres et de nouveaux colons.
Colin apprend que le Roi anglais souhaite qu'il dirige une expédition à la recherche d'une route vers les Indes.
Donc, Colin quitte la colonie en prenant soin de demander à l'un de ses amis de dire à Pacahontas, deux mois après son départ, qu'il est mort noyé pour qu'elle continue à vivre sa vie.
Suite à l'annonce de la mort de Colin, Pacahontas n'est plus que l'ombre d'elle même.
C'est alors qu'apparaît Batman (enfin, Christian Bale alias John Rolfe).
Il la remarque et finis par la demander en mariage.
Elle accepte mais sans grand enthousiasme. Ils auront un fils.
Quelques années plus tard, le Roi les invitent en Angleterre et ayant appris que Colin était vivant, une rencontre entre les deux a lieu.
Ils parlent pas de grand chose, puis repartent chacun de leur côté.
Peu de temps après cette rencontre, Pocahontas tombe malade et meurt avant de pouvoir rentrer à la colonie...


Donc voilà, un condensé de 135 min de long calvaire. Tout ça pour quoi ?
Bein pour rien!!
Le décor est sympa. Le casting aussi mais c'est tout.
Très déçue par ce film.
Mais bon, c'est un avis personnel...
Si vous voulez vous rendre compte par vous-même...
Allez Benja, regarde le!!